Psychothérapie

Concrètement, dans le cadre d’une psychothérapie, cela implique:

De travailler avec ce qui se dérobe à nous

(ex : une émotion qui peut nous submerger sans qu’on l’ait comprise) et que l’on nomme l’inconscient.

Aussi volumineux que la part immergée de l’iceberg, il s’avère beaucoup plus rentable de travailler sur lui car l’on profite ainsi de son inertie plutôt que d’avoir recours à des techniques « de surface ». Ces dernières, non contentes de nous prendre beaucoup d’énergie, sont rarement pérennes et souvent source de déception.

Pour l’explorer, nul besoin d’être un plongeur aguerri. La psychanalyse propose plusieurs outils :

• Le plus accessible et bien souvent aussi le plus utile se nomme l’association libre. Il s’agit tout simplement de dire ce qui vient, comme ça vient. C’est un peu la mécanique des fluides. Plus on ouvre les vannes, plus il y a de débit qui passe et plus il y a de débit qui passe, plus les contenus inconscients ont de chance d’être charriés et soumis au crible de votre analyse.
  Il s’agit là de penser par les mots, ce qui vous permet de vous entendre et ainsi, de vous comprendre.
• Lorsque cela ne suffit pas, on peut utiliser un autre registre, celui de l’image, « Vous savez, c’est comme… », où l’on crée des représentations pour tenter de donner forme à ce qui se dérobe à notre pensée. On fait alors appel à ce que l’on nomme des médiations thérapeutiques.
  C’est par exemple utiliser les outils de la psychogénéalogie pour réaliser un génosociogramme (version thérapeutique de l’arbre généalogique), avoir recours à des jeux d’écriture, travailler à partir de vos créations ou toute autre forme de productions et « jeux » (théâtraux, danses ou même de l’esprit). Grâce à cette approche, on ouvre déjà bien plus largement les portes de l’inconscient. Pourtant, s’il y résidait du contenu encore profondément caché, nous disposons d’autres possibilités pour y accéder.
• L’une d’elles, très connue du grand public, consiste en l’analyse des rêves. L’avantage des rêves c’est que, même s’ils déguisent leur contenu par des images ou une histoire, ils réussissent à chaque fois le tour de force de condenser ce qu’il y a de plus important pour nous, tout en l’organisant d’une manière hautement symbolique.
• Enfin, la perle rare, réside en l’analyse de ce qui « agit en nous » : symptômes, actes manqués, passages à l’acte… Étrangement, ce registre de l’agir se construit bien souvent d’une manière très similaire aux rêves. Ainsi, sa nature hautement symbolique en fait une source d’analyse privilégiée.

Autre grande caractéristique du travail en psychothérapie,

et non la moindre, relève de la place qui est faite au patient. Une fois engagé dans votre thérapie, vous serez le seul et unique SUJET de votre travail.

Ceci vous permet non seulement de vous réapproprier votre pouvoir personnel, mais aussi de prendre conscience de toutes les ressources dont vous disposez, d’apprendre à y accéder autant qu’à vous en saisir avec la pertinence et l’inventivité nécessaire aux situations que vous réussissez, ainsi, à surmonter. L’enjeu en est d’autant plus primordial qu’il soutient votre autonomie, c’est-à-dire votre liberté à être la seule et unique personne en mesure de penser votre vie.

Par la notion si chère à la psychanalyse de « neutralité bienveillante », cette question pourrait se résumer ainsi : Vous êtes unique. Par conséquent, il n’y a aucune raison que le thérapeute sache mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Ainsi, mon travail consiste à mettre à votre disposition un espace dédié à la rencontre de soi, ainsi que tous les outils et les connaissances que j’ai acquises pour y parvenir.

Ensuite, la qualité de mon accompagnement réside en la confiance inébranlable que j’ai en vous. Je sais que, quels qu’en soient les chemins, les étapes ou les méandres, vous avez tout pour réussir, pour trouver vos bonnes solutions et que vous allez y arriver.