Faut-il gérer nos émotions ?
Au sens de les « réprimer » non.
Au sens de les « accueillir » afin de savoir ce qui se passe en nous, mille fois oui !
Nos émotions fonctionnent comme les voyants d’un véhicule. Lorsqu’elles « s’allument », elles nous indiquent qu’un besoin en nous n’est pas satisfait et qu’il serait bon d’ouvrir le moteur pour réparer.
Afin de faciliter l’analyse des voyants ainsi que celle des pannes potentiellement signalées, la CNV (Communication Non Violente) a créé des listes que je trouve fort pratiques.
La première, celle de nos « sentiments », sert justement à déterminer quels émotions nous traversent vraiment.
S’il n’est pas toujours facile de qualifier un éprouvé légèrement gênant, une sensation de malaise diffus, ou encore ce qui se cache derrière une énorme colère, il est beaucoup plus aisé d’identifier quels mots résonnent en nous.
Ceci permet alors d’affiner notre analyse mais aussi d’exprimer la complexité autant que la particularité de nos émotions lorsqu’il est besoin de les partager.
La seconde liste, celle des « besoins », inventorie quant à elle l’ensemble des besoins humains. Ceux-ci, s’ils ne sont pas comblés, pourraient expliquer certains nuages dans le ciel de notre félicité.
Précieuse ressource que de pouvoir prendre conscience de ce qui attend, en nous, d’être nourri. Car, en nous en saisissant, nous devenons libres.
Oui, libres de répondre en conscience à ce qui est vraiment important pour nous !
Assouvir son besoin de jeux et de rires avec tel(s) ami(s), telle(s) activité(s).
Son besoin de beauté et de création avec tel(le) autre personne un peu artiste.
Son besoin d’amour et d’intimité avec celui/celle qui nous plait.
Et, pourquoi pas, son besoin d’autonomie ou de calme avec un bon bouquin ou juste avec Soi.
À l’heure d’Internet au bout des doigts et des 8 milliards d’individus sur terre, difficile de ne pas trouver satisfaction !
=> Alors et vous ?
Comment vous sentez-vous ? Quels sont, parmi vos besoins, ceux qui nécessiteraient un peu plus d’attention ou/et de soins de votre part ? Maintenant que vous les avez repérés, qu’envisagez-vous pour les combler ?