D.W. Winnicott

👨🏼‍🎓 D. W. Winnicott (1896-1971) a marqué la psychanalyse par la place qu’il y a faite aux enfants, mais surtout par la bienveillance qu’il y a insufflée.
Ce grand Monsieur savait, comme naturellement, se pencher tout bas pour écouter jusqu’aux murmures des nourrissons.
 
Grâce à cette qualité, on lui doit des concepts aussi fondamentaux que
🔸 les notions de « Faux self », « d’objet transitionnel » (les doudous), « d’espaces transitionnels » (cet endroit d’où peut se déployer le jeu), de « good enough » (pour apprécier sans juger la qualité des relations parents / enfants).
🔹 Mais aussi la qualification des fonctions de « holding », « handling », et « object presenting » qui permettent d’apprécier et, si besoin d’améliorer, la nature des interactions et des soins affectifs apportés aux tout-petits.
🔸 Puis, c’est encore grâce à lui, parce qu’il en a été le précurseur avec son amie Mélanie Klein, que nous bénéficions aujourd’hui de recherches et de théories essentielles sur « les liens d’attachement ».
 
J’éprouve une gratitude infinie pour cet homme qui a guidé l’ensemble de mes travaux de recherche et qui continue de m’accompagner quotidiennement dans ma pratique professionnelle.
 
Merci, Monsieur Winnicott, d’avoir su reconnaître en vos patients leur richesse et leur générosité jusqu’à leur dédicacer votre plus grand ouvrage « Jeu & Réalité » :
« to my patients who paid to teach me »
(à mes patients qui ont payé pour m’apprendre)
 
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